Comment notre histoire débute
En l'an 2045, une comète frôla la Terre. Nul ne le vit, mais dans sa course, elle se désagrégea en d'innombrables morceaux épars, qui vinrent frapper la surface terrestre. Dès lors, l'être humain put assister à un phénomène des plus étranges. Certaines personnes révélèrent, petit à petit, aux quatre coins du monde, des capacités totalement hors du commun. Cela effraya les populations, et les gouvernements traquèrent ces êtres extraordinaires, appelés alors les Éclats. Leur guerre contre les Éclats dura deux ans. Toutes les personnes aux capacités surnaturelles furent chassées puis exterminées jusqu'à la dernière, et la guerre s'acheva à Chicago, dans une explosion qui réduisit la ville, ses habitants et les Éclats, en cendres. Il fallut plus de trois ans pour reconstruire la ville, que l'on baptisa New Chicago. Il y fut construit un musée sur la guerre contre les Éclats, à la mémoire de tous ceux qui y avaient perdu la vie, et de tous ceux qui se trouvaient changés à jamais. On érigea une loi universelle, dite Loi du Coefficient Pur, selon laquelle tout être humain était contrôlé pour savoir s'il était porteur du gêne E (descendant des Éclats). Chaque enfant subissait des analyses à sa naissance, et chaque année, tous les élèves, tous les travailleurs étaient eux aussi contrôlés, dans des tests physiques, psychologiques et cérébraux. Ceux qui avaient subi une rencontre avec un Éclats étaient exempts de tests, puisque le traumatisme avait été trop grand pour que les tests révèlent leur Coefficient Pur exact. On assurait à la population que tous les Éclats étaient effacés de la surface du monde. Pourtant, les journaux ne cessaient de citer des noms d'Éclats devenus célèbres, pour dénoncer des catastrophes, des événements contre lesquels la population ne pouvait rien. Ils devinrent de nouvelles légendes, plus oniriques que réelles, rejoignant alors les cyclopes et les Kirins dans les mythologies et le folklore des peuples humains. Nous sommes en l'an 2054, et les peuples humains commencent seulement à oublier la réelle existence des Éclats, et le monde se remet à tourner normalement.
Enfin, presque...
Enfin, presque...